dimanche 20 février 2011

No niouzes is goude niouzes

Mon blog m'informe les sourcils froncés que ça fait à peu près une pleine lune que je ne l'ai pas gratifié d'un billet. Je vais donc m'empresser de le faire avant que Blogspot ne me vire pour inabilité à communiquer avec la blogosphère, ce qui serait dommage, hein? hein?

Voilà donc un court résumé des dernières choses qui se sont passées dans ma vie:

Nous avons lancé, ma coéditrice et moi-même, le premier exemplaire papier de l'année de Gender Agenda, le magazine de l'assoc des femmes de l'université. Le magazine est composés d'articles inédits et d'autres tirés du site participatif que nous tenons depuis plus d'un an. L'après-midi de lancement a rencontré un succès presque interplanétaire, puisqu'on a très rapidement manqué de chaises étant donné le nombre de personnes. On a eu des lectures par des poétesses de l'université, plusieurs mini-concerts de musiciennes à guitare en bandoulière et voix savamment éraillée, et des kilotonnes de gâteaux. Bref, une après-midi extrêmement agréable pour un magazine qu'entre nous je qualifierais d'absolument splendide si je n'en avais pas été la coéditrice.

D'autre part, j'ai donné mardi dernier mon tout premier cours universitaire aux élèves de master de littérature jeunesse: une introduction de deux heures aux mystères de l'analyse de la bande dessinée, qui est l'une des sous-catégories de mes intérêts. Je suis tombée là-dedans tout à fait par hasard: le prof qui dispensait le cours l'année dernière est parti dans une autre université et l'équipe professorale s'est trouvée bien en peine pour le remplacer car personne n'est très BD dans la dream team. Son Altesse Royale ma Directrice de Thèse m'a alors demandé de manière très surréaliste de prendre la place du disparu, ce que j'ai accepté en exactement cinq secondes et huit écarquillements d'yeux. Et j'ai tellement adoré que cela a consolidé mon ambition intersidérale de devenir prof d'université, ce qui est plutôt bon signe vu qu'étant doctorante, je ne pourrai rien faire d'autre de ma vie.

Enfin et pour finir, je suis toujours dans l'attente hystérique et constante de niouzes quant à mon roman ado qui est entre les mains de ma très sympathique agente et surtout entre celles de très gros éditeurs angliches. Pour l'instant nous avons eu deux ou trois refus, mais j'espère recevoir un coup de fil salvateur de mon agente avant que mon rongeage d'ongles frénétique n'atteigne l'os de ma dernière phalange. Sus au 3410! Croisez les doigts pour moi, parce que les miens sont tout collés par le sang.