jeudi 11 juin 2020

Age tendre

Salut les copains, 
et vous les mesdemoiselles âge tendre, 

(J'écris en police Courier pour vous faire croire, avec une force de persuasion époustouflante, que ceci est rédigé sur machine à écrire vintage.)

Ce qui est sensass, bath et qui fait crac-boum-hue aujourd'hui, c'est qu'avec les Editions Sarbacane on peut enfin vous annoncer la sortie de mon prochain roman: 

Age tendre, sortie prévue le 19 août chez Sarbacane

La couv popissime et topissime est de Claudine Devey. Et comment mieux le présenter qu'avec cette bande-annonce exceptionnelle de Julia Delbourg







Un pitch pour vous petites babydolls:
 
La présidente de la République l’a décidé : tout élève doit faire, entre sa troisième et sa seconde, une année de service civique quelque part en France. Valentin Lemonnier n’a pas de chance : ses vœux ne sont pas respectés, et il est envoyé dans le Pas-de-Calais, dans un centre pour personnes âgées atteintes de démence, reconstitué minutieusement pour ressembler à un village des années 60. 

Sa première mission semble assez simple : écrire une lettre à une pensionnaire qui a répondu à un concours dans un Salut les Copains de 1967, pour lui annoncer que, malheureusement, Françoise Hardy ne va pas pouvoir venir chanter dans leur ville.

Sauf que c’est difficile d’annoncer une telle mauvaise nouvelle. Alors il annonce l’inverse. Françoise Hardy viendra ! il s’y engage personnellement. Et pour ce faire, il va falloir trouver un sosie de la star, qui vienne chanter son tube ‘La maison où j’ai grandi’ à tous les pensionnaires.

A la recherche de Françoise Hardy dans les Hauts-de-France, Valentin grandit lui aussi, ainsi que son amour pour l’écriture.

Grandit aussi son amitié avec Sola Perré, sa directrice de stage, qui a une histoire à cacher – une histoire que, contrairement aux pensionnaires, elle n’arrive pas à oublier…
C'est édité, comme toujours, par le sémillant Tibo Bérard et la non moins sémillante Julia Thévenot.

On s'en reparle bientôt. D'ici là, bon été!

Et n'oubliez pas d'écouter plein de chansons yéyé.



vendredi 5 juin 2020

Magickabogiganouvelle

Aujourd'hui, le genre de nouvelles que je suis tellement abasourdie d'écrire que je ne peux le faire que d'un ton très factuel...
 
Comme vous le savez peut-être, J.K. Rowling publie depuis une semaine un nouveau roman, "The Ickabog", en ligne et gratuitement. Et depuis hier, le roman commence à sortir en traduction française, tout aussi gratuitement, et deux chapitres par jour.
 
New J.K. Rowling Story The Ickabog Is Free to Read, Not a ...
 
Derrière cette traduction, il y a l'équipe éditoriale, vive comme le Vif d'Or et au regard aussi aiguisé que Maugrey Fol-Oeil, de Gallimard Jeunesse, et il y a (gloups) moi, puisque j'ai la dingue chance de traduire ce nouveau roman, qui sortira en version papier en novembre. 
 
En attendant, profitez-en, c'est gratuit et le premier chapitre est ici. C'est le genre d'histoire superdélicieuse qu'on ne peut pas ne pas vouloir lire à voix haute, alors emparez-vous d'un enfant (l'Ickabog approuverait) et lisez-lui, en faisant les voix et les bruitages, jusqu'au 14 juillet...
 
Ceuzécelles qui me connaissent même vaguement sont au courant de la place qu'occupent J.K. Rowling et Harry Potter dans ma vie depuis que j'ai 10 ans, alors je vous laisse imaginer ce que ça représente pour moi de traduire sa nouvelle oeuvre. 
 
Et ceuzécelles qui savent à quel point j'adore traduire, parler de traduction, l'enseigner, en faire mon objet de recherche, seront sans doute curieuxses de savoir comment ça se passe dans les coulisses d'un tel événement littéraire (indice: c'est intensissime) et de comparer le texte source au texte cible pour discuter des décisions de traduction. Cependant, pendant que je suis plongée dans ce qui est sans doute l'exercice de traduction le plus 1) ébouriffant 2) effréné 3) exciting de toute ma vie, je me permets de vous demander de réveiller la soccer mum qui sommeille en vous et de ne m'envoyer que des messages formidablement sycophantiques, en gardant les "Tiens moi j'aurais traduit ça différemment!" pour après... Dès que possible, j'émerge de mon marais. 
 
En attendant, je vous souhaite une très merveilleuse lecture à vous et à vos enfants avant qu'ils aillent se coucher. N'oubliez pas de leur dire ensuite:
"Bonne nuit, ma merveille!
Ne laisse pas l'Ickabog te grignoter l'orteil!"