dimanche 30 septembre 2012

La honte

Un tweet de trop ce matin: celui de Caroline de Haas, cofondatrice d'Osez le féminisme, qui poste cette photo d'un livre 'documentaire' des éditions Milan, où on explique gentiment aux enfants les différences biologiques entre cerveau des garçons et cerveau des filles:


Un peu plus tôt cette semaine, il y avait eu cet article incroyable sur Atlantico.

Je n'ai même pas envie de gaspiller de l'énergie et du temps à faire de l'analyse rationnelle de ces déclarations. C'est déprimant, horrifiant et lamentable. Ca suffit. 

CA SUFFIT les bouquins pour enfants qui leur mettent dans l'idée que la 'différence' entre garçons et filles est principalement ailleurs que, justement, dans l'idée.

CA SUFFIT de ne mentionner que dans les trois dernières lignes que ah oui, il existe 'aussi' des différences engendrées par l'éducation et le contexte socioculturel.

CA SUFFIT les livres 'documentaires' pour enfants qui ne voient pas leur propre idéologie.

CA SUFFIT la sélection des articles 'scientifiques' pour coller à l'idéologie en question (par des écrivains et journalistes qui évidemment sont majoritairement des littéraires).

CA SUFFIT les adultes bien intentionnés qui expliquent gentiment aux gamins les raisons biologiques de leurs divers 'insuccès'.

CA SUFFIT. C'est une honte.

C'est la honte numéro un de notre profession, celle d'écrivain pour la jeunesse. 

Ecrivains et illustrateurs pour enfants, nous avons une responsabilité vis-à-vis de notre public. Nous n'avons pas le droit de continuer à perpétuer et à encourager, même passivement, cette idéologie nocive. Même pour de l'argent, on ne peut pas justifier d'écrire des textes comme ça. Il n'y a aucune excuse pour ce genre de choses.

L'égalité n'est pas atteinte, très très loin de là, et la littérature jeunesse est l'un des vecteurs principaux du sexisme et de la naturalisation et de la normalisation des clichés sexistes.

Qu'elle soit 'documentaire' ou 'fictionnelle', notre littérature doit être une littérature de responsabilité.

Responsabilité vis-à-vis des enfants, garçons et filles.

Responsabilité par respect de l'enfant qui deviendra adulte.

Par pitié, ne vous faites pas complice de cette idéologie.

27 commentaires:

  1. Entièrement d'accord!!!!!!!!

    Surtout, que le truc du cerveau, ça a été prouvé qu'à la naissance, nous avons les mêmes! Et qu'ils évoluent selon les interactions avec ceux qui les entourent!! Dès la naissance, on traite différemment une fille d'un garçon et vis versa.

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  2. !!! Tout bonnement hallucinant cet extrait !!! Manquerait plus que des documentaires expliquant aux enfants que la femme est biologiquement plus préparée aux tâches ménagères... remarque, on n'en est pas loin là, avec les habiletés manuelles plus précises chez les femmes...

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  3. arf. Et l'article dont tu parles... mais quelle bêtise... je crois qu'il ne faut pas effectivement perdre son temps avec ça par contre.

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  4. Faut reconnaître que les petits pieds, c'est plus pratique pour le lavabo... Hein, on peut pas nier.


    Sérieux, c'est grave, je relaye. Merci !

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  5. Je vois pas où est le problème. Il existe des différences physionomiques entre un homme et une femme, et après ? Ça ne remet rien en cause. Si des mômes l’interprètent à leur sauce, c'est parce qu'ils sont de toutes façon acclimatés par des idéologies sexistes profondément ancrées. Et c'est ce conditionnement qu'il faut pointer du doigt. En l'état, l'auteur de l'article dit que le cerveau d'une femme et d'un homme est diffèrent. Il ne prétend jamais que l'homme et la femme sont conditionnés dans leur "genre" par la seule "force" de leur cerveau. C'est du pur procès d'intention de votre part. Et je ne vois pas quelle serait la solution : Nier la biologie parce qu'elle surlignerait les différences ? Les différences ne seraient qu'une source d'inégalité !? Dire qu'un homme est en général plus musculeux qu'une femme, que les hormones sont différentes n'est pas forcément un gage de condescendance. On ne peut pas envoyer chier des siècles de Darwinisme par une simple sentence : "Tout est culturel !".
    Parce que la notion de genre ne devrait pas exister culturellement, on est d'accord. Mais elle existera toujours biologiquement, et il sera plus bénéfique pour tous de l'affirmer et la prendre en compte (puisque c'est irréfutable) plutôt que la détourner ou la supprimer. L'individu (au-delà du genre)est le plus important, je suis d'accord. Mais il n'est pas non plus au dessus de tout, et les hommes et femmes seront deux "espèces" biologiques différentes quoiqu'il arrive.

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  6. Est-ce qu'un combat plus intelligent ne porterait pas plutôt sur l'égalité des chances entre homme et femmes au niveau de leur carrière professionnelle ?
    Sur l'arrêt des mauvais traitements faits aux femmes par leur entourage masculin ?
    Nous n'atteindrons jamais une société égalitaire en niant les différences, mais en amenant tout le monde à les comprendre et les respecter. S'il faut des lois pour imposer ce respect, pourquoi pas.

    Je termine par une boutade : je suis un homme. Jamais ne ne pourrai mettre au monde un enfant, c'est une réalité biologique. Je trouve ça injuste !

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  7. Je suis une femme et ce genre de réaction me gonfle vraiment, et me fais penser au petit garçon qui criait au loup. Quand vous aurez fini de hurler contre un article dans un livre pour enfant, avec un peu de chance nous aurons tous oublié qu'il existe des vrais injustices homme-femme, comme par exemple un niveau de salaire en moyenne inférieur de 20% en France. Il faudrait un peu choisir vos combats !
    Par ailleurs, le plus objectivement du monde, je trouve que cet article n'a rien de scandaleux, et on sent bien l'effort qu'a fait l'auteur pour ne pas tomber dans les grands clichés.

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  8. Il n'y a pas de différences de cerveau entre un garçon et une fille, monsieur anonyme. Cela n'a, en plus rien à voir avec le Darwinisme.
    En tant que bibliothécaire, je vous renvoie aux très judicieux livres de Pascal Picq afin de comprendre l'évolutionnisme dans ses grandes lignes.
    Sachez que le livre pour enfant dont parle le blog ici, comporte, visiblement des informations fausses. Ce n'est pas qu'elles ne nous plaisent pas, entendez-vous bien !
    Quand vous aurez fait le tour de la question humaine avec "Darwin et les origines de l'homme expliquées aux enfants" ou encore "Le sexe, l'Homme et l'évolution" vous comprendrez qu'on ne peut rigoureusement pas mettre n'importe quoi dans un livre. C'est la moindre des choses.
    A moins, que le livre ne reprenne simplement des conversations de comptoirs ou les préjugés largement répondus dans la société, auquel cas, il ne s'appuie pas sur une base sérieuse. De ce fait, il n'a pas sa place sur les étagères publiques, par exemple.
    Mais en fait, il ne devrait pas etre édité. Tout simplement.
    Il s'agit de faits contre des spéculations liées à la société mysogine. C'est en cela que c'est culturel. Cela n'en reste pas moins faux.
    Personnellement, je suis outrée que ce livre existe puisqu'il n'a pas été clairement bien fait.
    En revanche, ici, je ne m'étendrais pas sur pourquoi ces infos sont fausses. A vous de comprendre votre erreur. (Y a du boulot, visiblement).
    Bonne soirée

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    1. Vous êtes bibliothécaire, pas scientifique. Moi non plus d'ailleurs. Il existe des tas d'études médicales qui se contredisent, certains prétendent que le cerveau (tout genre compris) se "constituent" avec le temps, d'autres qu'il existent des différences fondamentales entre individu de sexe diffèrent. Et que ces différences ne sont jamais un gage de mépris ou un aveu "d'infériorité". Mais là n'est pas la question, je ne pense pas avoir raison et je suppose que vous êtes dans le même cas que moi. Ce genre d'informations requiert un savoir fondamental que seuls des professionnels peuvent utiliser avec précaution. Que l'on fasse un article pour dénoncer de fausses informations scientifiques et le réfuter, comme vous le suggérez : soit. Mais que l'on accuse ce même article de sexisme (qui je le rappelle, est inférioriser un autre sexe où lui attribuer des rôles déterminés. Ce qui n'est pas le cas ici, car l'auteur s'appuie sur des capacités différentes mais prend suffisamment de pincettes pour ne pas réduire un genre à celles-ci) est une idiotie à mon sens, et la preuve que toute différence est perçue aujourd'hui comme une marque de faiblesse. Le genre est culturel, mais biologiquement, il existe des différences fondamentales entre l'homme et la femme. C'est un fait que Darwin, Picq et tous les scientifiques du monde n'auraient pas oser pas contredire. J'ai l'impression que beaucoup de personnes font l'amalgame entre cerveau et intelligence, d'où ma citation de Darwin. J'ai l'impression que vous tombez aussi dans ce piège ("On a le même cerveau !!!!"). À vous donc de vous remettre en question ! (et y a du boulot, visiblement)
      Bonne soirée

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  9. Presque drôle tant c'est caricatural.C'est un livre récent ? J'adore le passage "Ne dit-on pas à ces derniers de ne pas pleurer comme une fille ?" Ou comment faire perdurer un stéréotype énorme au cas où il serait en passe d'être oublié... comment ont-ils pu laisser passer pareilles énormités ?

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  10. Quelle tristesse de penser que lutter contre des inepties dans un livre pour enfant est un mauvais combat dépourvu de sens en matière de luttre contre les inégalités.
    En fait, non, ce n'est pas de la tristesse mais de la bétise.
    Et ne pas voir le sens entre différentes choses (qu'importe le degré) c'est quand meme assez grave, je trouve, quand on est adulte et citoyen. La lutte contre les inégalités a encore de beaux jours devant elle et ça c'est vraiment triste (et bˆete aussi).
    Si les anonymes du dessus avaient eu de meilleurs livres à lire dans leur jeunesse peut-ˆetre auraient-ils eu une reflexion plus profonde pour mettre du lien là où il doit y en avoir.
    Ils n'ont surement pas fréquenté une bonne bibliothèque ;-))

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    1. Vous vous obstinez à dire des bêtises, et à vous appuyez sur votre seul point de vue (limité) et croyez inexorablement que le monde tourne autour de votre nombril. Je ne dis pas avoir raison : Il existe de nombreuses études scientifiques qui "démontrent" que le cerveau d'une fille et d'un garçon est diffèrent. Que certaines zones de celui-ci ne s'activent pas de la même façon à l'adolescence. D'autres études (tout aussi sérieuses) vont dans votre sens, et "démontrent" à leur tour que le cerveau est identique pour tous et que seul le culturel modifie son statut. Là n'est pas la question, et ce n'est en rien le but de l'article de blog ci-dessus. La question est : Est-ce sexiste de souligner des différences biologiques entre une fille et un garçon ? Ma réponse est non, car un individu n'est pas un esclave total de son corps, tant bien même il est est soumis par certains éléments irréfutables (les hormones, les différences morphologiques, etc.). La science est incapable de nous donner une réponse fiable tandis que vous, oui. Mais vous êtes bibliothécaire, j'avais oublié. Vous avez lu des livres ! Dans votre métier, vous devriez savoir que lire n'est pas une qualité. Réfléchir sur ce que l'on lit en est une. Lire des point de vue différents en est une autre. Je suis un fervent féministe mais ne pense pas que la suppression des différences soient une excellente chose. Car, comme je le disais, ce ne sont pas des marqueurs d'identité mais des fondements biologiques. Dire que le cerveau d'une fille est diffèrent de celui d'un homme n'est pas une acte sexiste. Dire que la morphologie d'un éthiopien n'est pas la même que celle d'un péruvien n'est pas un acte raciste. Aussi, les différences sont là, prenons les en compte d'un pur de point scientifique et activons nous sur le plan culturel, là ou tout le travail reste à faire. Mais vouloir changer une réalité scientifique parce qu'elle nous convient pas, ça donne beaucoup de mots joyeux en isme : Eugénisme, révisionnisme, créationisme, etc. Vous comme moi ne voulons pas ça, donc cessons de nous battre contre la science.

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  11. On est différent sexuellement, et c'est sûr que c'est plus compliqué pour les filles de faire pipi debout, mais à part ça, je vois pas. L'orientation, les maths, la minutie, ça sent le cliché à plein nez, quand ça ne pue pas carrément le conditionnement.

    Et quitte à choisir ses combats, je préférerais me battre contre la lapidation. L'histoire des 20% je m'en bats un peu les ovaires.

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  12. !!!
    Et c'est tellement mal écrit! On en comprend pas où l'auteur veut en venir, effectivement ouh là là comme c'est confus! Et ces illustrations tellement caricaturales : Monsieur brun a une cravate / Madame blonde a un brushing et des longs cils.

    La qualité des ouvrages données à lire, voir, à nos enfants contribue à la constitution d'un socle incontournable à la marche de notre société. Précisément, la médiocrité des propos tenus dans cet exemple sont en lien direct avec les injustices hommes-femmes citées ci-dessus. On gagne toujours à tirer les esprits vers le haut. Oui c'est un combat!

    Merci.

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  13. Très très bon article, je relai ce jour sur le blog !

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  14. Merci beaucoup pour vos commentaires, et désolée d'avoir pris du retard à les valider. Je ne peux que répéter ce qui s'est très bien dit plus haut: tous ces combats sont liés. Sans nier la différence biologique de sexe, il est aberrant de la présenter ainsi à des enfants avant et de manière plus importante que les différences socioculturelles de genre. C'est bien de genre et de sexe dont on parle. La prophétie auto-réalisatrice est une réalité quand on mélange en parlant aux enfants le sexe et le genre. Ce n'est pas la même chose.

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    1. Mais je suis tout à fait d'accord ! Mais le titre de ce paragraphe est le "cerveau a-t-il une sexe ?" et non "Le cerveau a-t-il une genre ?". Ce n'est pas jouer sur les mots mais la différence est fondamental : Le sexe est scientifique, le genre est culturel.

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  15. Bravo AnaIs, très bien dit.
    La question n'est pas science vs féminisme. La question n'est pas de nier la différence, la question n'est pas de jouer sur les mots.
    La question est : qu'est-ce que ça dit concrètement de faire une double page sur un non-sens absurde avec des clichés pour des enfatns ? Qu'est-ce que ça apporte ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
    Cela veut dire qu'on formate un individu dès son plus jeune ˆage a des choses :
    1/fausses (désolée j'insiste, mais si la différence est prouvée - en dehors du poids et de la taille - n'est-elle pas liée justement au culturel ?comment en ˆetre sˆurs ?)
    2/qui énoncent des clichés comme étant scientifiques (ça c'est pas scientifique, ni pro)
    3/ qui contribuent à faire de notre société ce qu'elle est : misogyne.
    On peut faire mieux, de meilleur qualité, avec un raisonnement plus profond et plus pointu mˆeme pour des enfants. Je peux le prouver. Si Milan ne l'a pas fait, d'autre oui, comme Actes Sud Junior, autrement, etc.
    Rien à voir avec nier ou pas la différence, ici. Ce n'est pas la différence (les bruns et les blonds sont différents, où est la double-page? rien n'est innocent et oui, tout est question de sens) qui pose problème, c'est la bˆetise.
    Et oui, je lis des livres, je m'interroge constamment je fouille et je me documente. Parce que je suis payée pour !!
    Je sais suffisamment de choses sur l'évolution et le Darwinisme pour comprendre que beaucoup l'interprˆete n'importe comment ce cher Charles ! Et ça c'est de l'obscurantisme. L'évolution n'a strictement rien à voir dans cette histoire de cerveau et de livre. (cf. com du 1er anonyme)

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    1. Je vous conseille de chercher cet ouvrage dans les rayons de votre lieu de travail : http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Filiation_de_l%27homme_et_la_s%C3%A9lection_li%C3%A9e_au_sexe
      (parce que ça a tout à voir avec l'article ci-dessus. Votre métier (superbe, d'ailleurs) n'est en aucun cas un argument d'autorité. Donc avant de s’autoproclamer "spécialiste", faut savoir lire les textes et, encore mieux, les comprendre)

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  16. à voir bien sûr, aussi cette vidéo (via Alice)


    (et oups la faute plus haut : les ouvrages donnés à lire!)

    et bouh les Anonymes! retirez vos cagoules que l'on puisse discuter! Ce texte est un énorme mensonge et on peut se demander sérieusement comment, bientôt 13 ans après l'an 2000, à l'heure de pointe de l'IRM, un auteur a pu faire l'économie de recherches fondées et mises à jour en s'appuyant sur des théories vieilles de plus d'un siècle!!!

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  17. (aparté : quand on sait comment les éditions M. travaillent en interne (lassantes luttes de pouvoir), paient mal leurs auteurs, notamment sur des ouvrages de type collectif, je me demande si l'auteur ne s'est tout simplement pas payé leur tête en bâclant un texte merdique au prorata de son avance ou forfait…)

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  18. Enfin le livre est de 2002 ! Pourquoi en parler aujourd'hui comme s'il venait de sortir ?

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  19. On est tous anonyme sur internet. Mettre un prénom ou un pseudo ne changera rien au bouzin
    (mais vous parlez de mensonges comme si vous étiez des éminents spécialistes du cerveau. Regardez les textes scientifiques sur le sujet, y a à boire et à manger. Savoir qui a raison et qui a tort s'avère compliqué, AMHA. En gros : on ne sait pas. Doit-on blâmer un auteur jeunesse parce qu'il a choisi son camps ? Je ne crois pas. Parce qu'entre novices, entre lui qui n'en sais pas plus que vous -et que moi !- le débat n'avancera pas. La question reste : Est-ce que ce texte est sexiste ou non ? Ma réponse est : non. On peut discuter de ça, mais pas des fondements scientifiques -pitié !-. Personne ici n'en maîtrise seulement les bases, surtout en matière de cerveau, l'organe le plus complexe de l'être humain. Donc restons sur la matière sexiste de l'article que personnellement je vois pas. Mais je suis prêt à changer d'avis, hein.

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    1. Anonyme = Troll = aucun intérêt.

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    2. Ce sont mes arguments qui comptent, pas mon nom. J'ai pas de visibilité sur internet (pas de sites ou blog) et je vois pas en quoi ça dénature mon propos. Que je m'appelle Laure ou Jean-Jacques, Jose ou Samira, ça changera en rien mon argumentation (peut-être pour toi. Et ça aura le mérite de souligner tes contradictions). Faudrait que tu revoies la définition de "troll" d'ailleurs.

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  20. C'est parfaitement vrai qu'il y a à boire et à manger. Mais heureusement, tous les livres ne se valent pas, toutes les recherches scientifiques non plus. Le tout est de savoir faire la part des choses. Quelle édition est sérieuse, quel livre est crédible. Bien sˆur on peut se tromper, hein. Un bibliothécaire reste un humain :-). Comme vous le dites si bien : " personne ne maˆitrise les bases scientifiques surtout en matière de cerveau" c'est pour cela qu'un livre pour enfant se basant sur quelque chose d'aussi mouvant n'a donc qu'une volonté : ˆetre sexiste. Sinon, il n'aurait pas choisi cet angle là. La science peut avoir des cˆotés puants. Comme elle est manipulée par des humains, elle est sujet à caution. (Les américains ne cherchent-ils pas à trouver le gène de la violence et de l'homosexualité ?!) Avez-vous remarqué comment lorsqu'on veut clore un débat, on donne un argument "scientifique" ?
    N'est-ce pas ce qu'essaye de faire cet ouvrage ? Et c'est ça qui est critiquable. Vouloir prouver scientifiquement ce point de vue là est presque abjecte. Vous nous reprochez d'utiliser des arguments scientifiques mais vous les acceptez dans l'autre sens, avec cet ouvrage en particulier, dommage. Surtout pour des enfants. Le cerveau, est un organe complexe comme vous le disiez justement, donc on peut dire qu'on n'en sait rien : donc on ne prendra pas ce livre, car il ne peut faire autorité. Voici mon cheminement de bibliothécaire... péremptoire ! :-)
    Sinon, y a surement des écoles ou des bib qui l'ont encore sur leurs étagères mˆeme s'il date de 2002 (ah ! les budgets...)

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