Dont celle-ci...
L'école Les Mots, ça vous dit quelque chose? C'est une école d'écriture fondée par Elise Nebout et Alexandre Lacroix, et j'avais déjà eu l'occasion de faire des ateliers d'écriture là-bas l'année dernière. Les locaux, dans le 5e arrondissement de Paris, sont supersublimes et mégabienplacés, mais imagine que tu es, comme moi, une femme heureuse et épanouie, et néanmoins résidente de la grande province de Tréloin-sur-Paparisienne? Comment tu fais?
Eh bien, ils ont pensé à tout. On vous propose un atelier d'écriture à distance, de 10 semaines, entre le 27 août et le 29 octobre de cette année.
En voici la description:
UN ATELIER À DISTANCE, COMMENT ÇA MARCHE ?
C’est simple : chaque lundi, vous recevez dans votre boite email un exercice d’écriture proposé par Clémentine Beauvais, autour du thème qu’elle a choisi, « Ecrire l'enfance ». L’exercice, portant sur la prose et la narration, est à faire chez soi. Il s’agit donc d’un atelier où l’on écrit quand on veut, dans le train, tard la nuit, tôt le matin… mais en solitaire. Le vendredi, vous envoyez votre texte et Clémentine vous fait un retour personnalisé sur les points forts et les points faibles du texte, en vous donnant des conseils pour la suite. L’idée étant bien sûr de progresser… Par ailleurs, à travers un groupe Facebook, vous pouvez partager vos textes avec les autres participants de cet atelier à distance, et lire les leurs, rejoignant ainsi la petite communauté des « élèves » de Clémentine.
Et mon atelier à moi, il est sur ce sujet-là, qui m'intéresse un peu, comme vous le savez:
ÉCRIRE L'ENFANCE
« Un soir, Max enfila son costume de loup. Il fit une bêtise, et puis une autre...»
(Max et les Maximonstres, Maurice Sendak)
« Le petit garçon qui s’appelle Robert Payen entre dans la classe le dernier en criant qui c’est qui veut voir ma quéquette, qui c’est qui veut voir ma quéquette. »
(L’Opoponax, Monique Wittig)
Essayer d’écrire l’enfance, c’est toujours louvoyer entre deux écueils : l’un, une mauvaise imitation d’une voix enfantine, faussement légère, pseudo-naïve ; l’autre, une voix didactique, adulte, surplombante et donc… plombante. Qu’on ait pour lectorat principal des enfants ou des adultes, rendre avec justesse la complexe simplicité de cette singulière époque de la vie est un colossal – et passionnant – défi d’écriture.
C’est le défi fixé par cet atelier d’écriture de dix semaines, où l’on tentera de se hisser à la hauteur littéraire de l’enfance, et de trouver une ou des langues pour dire ce qui est in-fans – étymologiquement, sans langage – avec des exercices visant à l’écriture de textes jeunesse, ‘vieillesse’, ou les deux à la fois.
Venez donc suivre l'atelier si le coeur vous en dit et si la motivation y est: il va falloir écrire! Le nombre de places est très limité. Vous pouvez vous inscrire, et lire tous les détails supplémentaires, à ce lien!
A bientôt peut-être,
Clem
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