vendredi 5 juin 2020

Magickabogiganouvelle

Aujourd'hui, le genre de nouvelles que je suis tellement abasourdie d'écrire que je ne peux le faire que d'un ton très factuel...
 
Comme vous le savez peut-être, J.K. Rowling publie depuis une semaine un nouveau roman, "The Ickabog", en ligne et gratuitement. Et depuis hier, le roman commence à sortir en traduction française, tout aussi gratuitement, et deux chapitres par jour.
 
New J.K. Rowling Story The Ickabog Is Free to Read, Not a ...
 
Derrière cette traduction, il y a l'équipe éditoriale, vive comme le Vif d'Or et au regard aussi aiguisé que Maugrey Fol-Oeil, de Gallimard Jeunesse, et il y a (gloups) moi, puisque j'ai la dingue chance de traduire ce nouveau roman, qui sortira en version papier en novembre. 
 
En attendant, profitez-en, c'est gratuit et le premier chapitre est ici. C'est le genre d'histoire superdélicieuse qu'on ne peut pas ne pas vouloir lire à voix haute, alors emparez-vous d'un enfant (l'Ickabog approuverait) et lisez-lui, en faisant les voix et les bruitages, jusqu'au 14 juillet...
 
Ceuzécelles qui me connaissent même vaguement sont au courant de la place qu'occupent J.K. Rowling et Harry Potter dans ma vie depuis que j'ai 10 ans, alors je vous laisse imaginer ce que ça représente pour moi de traduire sa nouvelle oeuvre. 
 
Et ceuzécelles qui savent à quel point j'adore traduire, parler de traduction, l'enseigner, en faire mon objet de recherche, seront sans doute curieuxses de savoir comment ça se passe dans les coulisses d'un tel événement littéraire (indice: c'est intensissime) et de comparer le texte source au texte cible pour discuter des décisions de traduction. Cependant, pendant que je suis plongée dans ce qui est sans doute l'exercice de traduction le plus 1) ébouriffant 2) effréné 3) exciting de toute ma vie, je me permets de vous demander de réveiller la soccer mum qui sommeille en vous et de ne m'envoyer que des messages formidablement sycophantiques, en gardant les "Tiens moi j'aurais traduit ça différemment!" pour après... Dès que possible, j'émerge de mon marais. 
 
En attendant, je vous souhaite une très merveilleuse lecture à vous et à vos enfants avant qu'ils aillent se coucher. N'oubliez pas de leur dire ensuite:
"Bonne nuit, ma merveille!
Ne laisse pas l'Ickabog te grignoter l'orteil!"

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