vendredi 9 juillet 2010

Nouvelles éparses


Ayant quelque peu déserté la blogosphère récemment pour cause de sérieux et redoutable travail universitaire, voici une petite mise à jour de mes activités Outre-Manche, par ordre d’importance :

1) Mes lunettes de soleil ont disparu dans un courant d’air. Sérieux, je les ai posées sur une table et hop ! Cinq minutes plus tard, elles avaient transplané. Pas contente la fille, surtout que n’ayant plus un ducat dans mon bas de laine, je n’ai pas pu m’en racheter une paire (pour envoyer de l’argent au Clémenthon, appelez le 3535). Du coup, voici ma tronche dans la rue, plissant les yeux comme un porcelet gravement myope: -_-

2) The Thèse of Stress and Arrachage of Cheveux is finito, imprimantée, révisée rectifiée relue et reliée ! Elle part lundi chez M. et Mme De la Correction O’Stylorouge. Je vous dirai quand j’aurai les résultats (en septembre). D’ici là, holidays !

3) Après avoir reçu ces derniers mois deux Réponses Personnalisées Poliment Négatives Mais Gentiment Encourageantes (la fameuse RPPNMGE) d’une (très) prestigieuse maison d’édition jeunesse, je viens de leur expédier un troisième envoi, un poème-histoire-d’album intitulé ‘Ma famille’, de 20 strophes. Une fois n’est pas coutume (je suis généralement très protectrice de mes projets en cours telle la louve des steppes envers sa jappante progéniture, mais je me soigne) je vais faire comme vous et vous en livrer les deux premières strophes :

Ma famille

Ma famille elle est trop nombreuse
Deux fois par an ou parfois trois
On se réunit sous mon toit
Et mes six fenêtres menteuses
Font croire aux voisins
Que tous mes cousins
Sont six rectangles bien rangés.

Mais quand on a très bien mangé
Des fallafels aux figues noires
Des bouillabaisses cramoisies
Du nectar et de l’ambroisie
De la glace au goût patinoire
Des sucettes de cochenille
Et de la fleur de camomille
Ma famille
Brusquement se métamorphose.

Croisez les doigts pour moi si vous en avez (des doigts).

4) Conte d'auteure. Cet après-midi, je vais à la poste poster le manuscrit d'un roman à une maison d'édition parisienne. Le mec au guichet pèse l’enveloppe et me sort : ‘Qu’est-ce qu’il y a dedans ?’ (pour une question d’assurance, pas parce que c’est un espion du MI5 en civil chez Royal Mail). Je réponds : ‘Oh juste du papier, enfin, un manuscrit’. Flegmatique, le type réplique en tapotant sur son clavier d'ordinateur : ‘Ok, alors: valeur marchande : aucune.’ Merci coco, j’aime ta franchise.

5) Vous avez vu cette histoire de poulpe qui prédit les résultats matchs de foot ? J’en veux un pour prédire les résultats des envois aux éditeurs. Ca m'économiserait pas mal de timbres.

6) Mardi, je vais voir Eclipse, alors attendez-vous à un petit torrent d’invectives dans les jours qui suivent. A moins que tout ait changé et qu’ils aient remplacé Pattinson par Clark Gable, Kristen Stewart par Viven Leigh, et toute l’histoire par Autant en Emporte le Vent.

Allez, c'est tout pour aujourd'hui.

1 commentaire:

  1. J'adore ta plume délicatement caustique!!!Tes chroniques sont un bonbon à la menthe et au réglisse qui rafraichissent mes heures devant l'ordi!!!
    Sinon, j'ai des doigts...ben du coup je vais croiser.

    hi!hi! le poulpe s'appelle Paul, c'est "Paul le Poulpe "comme qui dirait...la créature aux huit bras et 3yeux (le troiâââsième oeil!!)

    Croisons les tentacules pour tes projets!!!

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